Cambodia - La Pagode Wat Preah Prohm Roth

Notre arrivée en fin de matinée ne nous permettait pas d'attaquer par une visite de temple.

Nous avions donc convenu avec notre guide de visiter la pagode bouddhiste pour se donner ensuite le temps de découvrir la ville de Siem Reap.

Alors on se rafraîchit vite fait bien fait et départ pour la pagode.

La pagode est situé sur un terrain protégé qui assure une pérennité au lieu de culte. Comme vous le  verrez, les couleurs sont toujours aussi dorées et flashy, mais les deux religions qui se mêlent au fil des siècles au Cambodge, à savoir l'hindouisme et le bouddhisme, sont des adeptes du haut en couleur.

La pagode assure également en plus de son objectif religieux, d'instruire les plus pauvres jusqu'à l'équivalent du BAC. Il existe un bâtiment pour le primaire, le collège et le lycée (deuxième photo) pour les plus pauvres, à savoir ceux qui n'ont rien.

L'enseignement est dispensé par les moines, renforcé par des professeurs venant sous du pseudo bénévolat donner des cours. Je parle de pseudo bénévolat car le salaire moyen d'un professeur est d'environ 150 dollars US par mois, comme la plupart des professions d'ailleurs. De ce fait, si les professeurs viennent une à deux fois par mois pour donner quelques cours, ils seront rémunérés 15 à  20$, ce qui en soit n'est pas grand chose.
Mais la solidarité semble toucher ce pays si chahuté.

Direction la pagode dédiée au culte de Bouddha.

Vous découvrez Sam, notre guide pour les 5 jours. Il est autodidacte en français, qu'il parle d'ailleurs parfaitement bien. Ses explications ont été précieuses avant chaque visite, nous permettant de "lire" les monuments avec un oeil averti. En fait, il devient clair à nos yeux, qu'il est désormais indispensable de prendre un guide pour les visites à caractère historique.

Les serpents que vous voyez sur les cotés nous accompagneront tout au long de nos visites étant présent sur tous les temples. Il s'appelle le Naga et est le gardien des eaux dans la culture Khmer. Il est souvent positionné en long pour faire office de barrière ou de rambarde.

Haut en couleurs, voire un tantinet kitsch, mais dans le contexte, l'ambiance, cela s'intègre parfaitement à la croyance et religion.

La visite se termine par l'entrée dans le lieu de prière. On voit en fond les 5 couleurs du drapeau bouddhiste. Je ne me risquerai pas à vous donner une signification pour chacune des couleurs car malgré les explications données par Sam il semblerait que les variantes soient nombreuses. Alors dans le doute...

Bouddha est souvent représenté dans 3 positions : Assis, debout ou allongé. En voici ici 2 des variantes.

Tout autour du lieu de prière est représentée sur les 4 coté du bâtiment l'histoire de Bouddha sous forme de fresque. J'avoue ne jamais m'être intéressé à Bouddha, mais le rapide tour guidé nous a permis d'en connaître plus grâce à cette "bible illustrée" à la mode bouddhiste.

Zoom sur les prêtresses de Shiva..

Cambodia - Tarmac et camp de base

Pour ceux qui n'avaient pas trouvé l'énigme du dernier article, le titre de la chanson de Kim Wilde des années 80 ,n'était pas "Kids in America", mais "Cambodia". Voici le lien Youtube pour ceux qui ne se rappellent ni de l'air ni des paroles :) Kim Wilde Cambodia

Alors nous voici partis pour 10 jours d'expédition au Cambodge. Quelques articles à suivre pour vous faire partager notre escapade au sein du pays encore fermé aux touristes au début des années 2000. Et oui on oublie vite.

Encore un levé à 5h.. et cela se voit à quelques têtes en attendant à l'aéroport devant la porte d'embarquement. Dans 2h30 nous poserons les roues en terre inconnue.

Décollage de Singap sous un ciel nuageux, malgré la chaleur locale.

Au fait, n'hésitez pas sans honte à aller voir sur une carte ou se situe le Cambodge, car avec le Laos, la Thailande, le Myanmar, le Vietnam, il y a fort à parier que vous puissiez vous tromper :)
Aller, je vous mâche le travail. Rappelez vous que Singapour est tout au sud de la Malaisie.

Après 2 heures, soutenus par nos deux réacteurs, nous survolons le Cambodge et découvrons une partie montagneuse.

Malgré la saison sèche qui règne sur le Cambodge, des champs semblent inondés. Nous saurons plus tard que ceci est du au système d'irrigation mise en oeuvre dans les rizières, aux abords du Mékong.

Les parcelles verdissent de plus en plus à l'approche de notre terrain d'atterrissage.

Nous voici posés à Siem Reap qui sera notre terre d'accueil durant 5 jours. Le ville est plus connue sous le nom d'Angkor, mais ceci était il y a déjà quelques siècles en arrière.

Plus la peine de vous l'expliquer, mais le tarmac on adore :)

Notre hôtel, est situé à coté du centre de Siem Reap nous permettant de bénéficier du calme tout en étant à 15 mns en tuk tuk des quartiers animés où nous passerons nos soirées. L'hôtel est une petite structure construite et gérée par des cambodgiens leur permettant aussi d'employer des jeunes afin de leur donner des repères "occidentaux" dans la manière de travailler. Concept sympa.

La piscine a été largement utilisée après les excursions des différentes journées. Arrivant généralement sur le coup des 16h00, nous passions un moment tranquille au bord de l'eau.

Dès notre arrivée, nous sommes allés visiter une pagode avant de déjeuner et visiter SiemReap à pied. La visite de la pagode sera dans le prochain article.

Nous qui pensions que la chine était le pays de la moto et mobylette, nous nous étions trompés. Ici tout n'est que 2 ou 3 roues et cela fonctionne ni avec les feux, ni les signalisations. Tout marche à l'instinct. Alors ouvrons les yeux :)

Le tuk tuk aura été notre moyen de transport privilégié. à 5 dans la charriote tirée par une moto dont le pauvre moteur avait déjà du faire plusieurs fois le tour du cadran. Mais vu le prix prohibitif des pièces, ici tout se démonte, répare, remonte. Système plus que "D".

Malgré les routes en bitume, les abords des routes sont tous en terre rouge. A chaque passage d'un engin motorisé quel qu'il soit, opération tempête du désert avec un nuage de poussière garanti. Je n'ose imaginer le spectacle par temps de mousson où la pluie prend possession la bonne moitié des journées et ceci pendant au moins 6 mois durant.

Le réseau électrique rappelle encore et encore les pays en voie de développement avec une croissance anarchique des câbles et de leur raccordement. Les Burd's ont d'ailleurs photographié la même chose lors de leur séjour aux Philippines fin octobre.

Malgré les terribles épisodes militaires, de guerre, de révolte et répression que le Cambodge a subit ces dernières décennies, la tenue militaire a toujours le vent en poupe. D'ailleurs, nous avions oublié combien ce pays a été chahuté durant le 20 ème siècle, que ce soit par les français, les américains, les khmers ou les vietnamiens.

Tuk tuk ride... toutes vitres ouvertes. Cela permet de profiter de la climatisation naturelle. Ici la température, relativement sèche, avoisinait les 30+ degrés. Du coup, les déplacements en tuk tuk étaient source de "fraîcheur".

Première halte dans un restaurant local pour la pause déjeuner. Le choix du guide nous permettra de nous restaurer de manière saine et sauve. Enfin sauf pour moi qui a été en vrac le jour du départ pour Pnom Penh et ceci pendant deux jours. Diète totale. Grrr.

La bière d'angkor s'appelle la bière d'Angkor. Simple non ?

Alors pour goûter directement les plats locaux, nous avons choisi de débuter par un "Amok", mélange de soupe avec du poulet ou poisson et des légumes cuits à l'eau, le tout plongé dans un lait de coco à la crème. Très très bon.

La boule de riz vapeur au jasmin "steam rice" est servie en accompagnement systématique. En ce qui concerne les piments, nous les laisserons dans leur jolie petite coupelle blanche.

Le soir, le soleil se couche relativement tôt sur le coup des 18:00. Il y a fort à parier que nous ne ferons pas de vieux os à la fin de chaque journée de marche qui vont suivre.

Welcome to Cambodia.

Pan Pacific

Dans la série dîner, voici deux fois ou nous avons choisi le Pan Pacific Hotel pour organiser un dîner d'équipe sur Singapour. L'endroit ne flash de l'extérieur mais est vraiment très sympa depuis son antre.

Ambiance à la fois "Avatar" dans son concept et son design tels les champions dans la jungle Pandorienne.

Alors qu'en regardant vers le haut, la structure est évidée et donne une impression de hauteur sans fin avec le balais des ascenseurs légèrement éclairés de violet. "Avatar" à tous les étages.

Coté gastronomie, le restaurant est totalement orienté sur un mode buffet avec des choix à n'en plus finir. Du chaud, du froid, de l'européen, de l'asiatique, du latino américain. Absolument tip top. A en avoir des picotements dans le ventre rien qu'à les dévorer du regard.
Et lorsque l'assortiment de fruits de mer est alléchant, on se laisse tenter sans concession.
Une injection de choix.