jeudi 30 octobre 2014

Beijing - Manger les Scorpions

A priori les vidéos publiées étaient restées en "Privé" de mon coté", alors je les ai rendu publiques.
Si vous cliquez ICI, vous pourrez les voir en bas de l'article. miam miam...

dimanche 26 octobre 2014

Beijing - Pollution quand tu nous tiens

Allez, abordons une bonne fois pour toute le sujet de la pollution comme cela nous n'y reviendrons pas.
Oui, Beijing est une ville polluée, bien au delà de Shanghai. La malheur est que les habitants s'y habituent et vivent avec.

L'indice de présence de particules est monté au plus haut à 405 durant notre séjour. Comme précisé dans l'article précédent, lorsque l'indice passe la barre des 50-75 en France, nous passons en mode pollution critique et les vitesses sont réduites sur les autoroutes ou rocades. Alors à 405psi, vous pensez !! on serait calfeutrés avec interdiction de sortir.
Ici le mal agit et je dois avouer que nous n'avons pas vraiment ressenti de désagrément au niveau de la respiration. Ni même un mal de tête. On doit vraiment s'y habituer !!

Cependant, lorsque la barre des 600 est franchie, les aéroports sont fermés et les vols détournés vers d'autres villes.

9h du matin, vue de la chambre de l'hôtel. Il y a au loin d'autres bâtiments que l'on aperçoit pas. Ce n'est pas de la brume, ni du brouillard, mais bel et bien de la pollution. Ça fait peur..

Autre prise dans la journée, et même combat. la vision est altérée à partir de quelques centaines de mètres.

Nous avons pris en photo la cité interdite depuis la colline du charbon. On pourrait croire à la levée de la brume vers les 7 heures du matin. Mais il n'en est rien, il s'agit toujours de cette échappe qui pèse sur les pékinois.. brrr froid dans le dos.

A titre d'exemple, j'ai trouvé cette photo sur le net, prise à peu près du même endroit lorsqu'il n'y a pas de pollution laissant les rayons du soleil pénétrer la couche dense de particules toxiques...
flagrant non ?

Lors de notre décollage pour le retour, étrange sensation de quitter ce nuage pesant. Impossible de voir le terminal une fois envolés.

On devine le soleil au loin, ayant du mal à percer la couche de grisaille.

Quelques centaines de mètres plus haut, le soleil se fait rond. Non pas que nous soyons plus près ce qui n'est pas possible, mais simplement parce que l'air n'y est plus pollué.

Allez, c'est promis, nous ne parlerons plus de la pollution car ce n'est vraiment pas ce qu'il faut retenir de notre expédition pékinoise.

vendredi 24 octobre 2014

Beijing - Premiers contacts, première bouchées...

Nous voilà partis pour un nouveau périple de 5 jours.
A nous la conquête non pas de l'ouest car nous ne sommes pas au pays des Sioux, mais à l'assaut de la muraille de Chine.

Pékinen chinoi北京 ou "pinyin" est prononcé běijīng ( Écouter la prononciation en mandarin), signifie littéralement « capitale du nord », et est la capitale de la République populaire de Chine.
Située dans le nord du pays, la municipalité de Pékin (北京市, abrégé en 北京), d'une superficie de 16 800 km2est considérée comme le centre politique et culturel de la Chine, tandis que Hong Kong et Shanghai dominent au niveau économique.

La population dépasse selon les estimations les 20 millions d'habitants et devrait atteindre les 50 millions en 2050.
Voila pour le bref récapitulatif des données de base. Mais rien ne vaut un complément internet pour ceux qui seraient plus enclins à glaner des informations plus riches.

Quoi qu'il en soit, levé 5h du matin pour récupérer notre A380 de Singapore Airlines avec un décollage prévu à 8:30.

6h30 plus tard, nos débarquons à l'aéroport de Beijing pour fouler ensemble pour la première fois le sol des dynasties des empereurs et impératrices (qui joueront des rôles prépondérants au fil des siècles).

L'atmosphère est bien plus pollué qu'à Shanghai car l'indice de pollution a grimpé les deux premiers jours jusqu'à 485 !! Pour rappel, à Paris, au de la de 75, c'est le passage en mode crise avec circulation alternée... Alors 485... inimaginable.
Mais un article sur la pollution suivra, alors je ne m'étends pas.

Sophie notre guide est venue nous récupérer pour nous déposer à l'hôtel et faire connaissance. Son français est parfait sans jamais avoir vécu en France. Les visites s'annoncent riches en explications.

La grande rue piétonne de Beijing se trouve à environ 200 mètre de notre camp de base et nous en profitons pour aller faire nos premiers pas dans cette ville tentaculaire.

Les commerçants s'affairent à exposer toutes sortes de babioles. Ambiance de type "Deep Dive" sans plus attendre. Je ne vais pas encore faire référence au "Lotus Bleu", mais on y est !

Pétards, sculptures, nourriture, jeux, drapeaux, magnets, bonbons, peluches, cartes, etc, etc, tout y est.. Tom en a même profité pour faire son premier achat : un laser de "la mort".. A mon avis interdit dans nos contrées tellement la puissance est élevé... Welcome to China.

Avec la luminosité, difficile de se dire s'il est tôt le matin ou vers 16h avec une forte probabilité de neiger. Et bien la pollution a cet effet de couche opaque qui voile le soleil et nous fait perdre la notion du temps.
Allez une pose pour immortaliser.

Vous le verrez certainement sur les autres photos, le vélo est le moyen de locomotion le plus utilisé. Enfin n'oublions pas non plus qu'il y a plus de 5 millions de voitures et que le réseau métro et bus est immense. c'est ce dernier que nous avons le plus utilisé pour nous déplacer.

Sophie nous avait indiqué l'endroit ou l'on pouvait trouver des commerçants vendant toute sorte de nourriture aux abords de l'hôtel... Comme vous allez le voir, il y avait de tout. Mon expérience de Shanghai (certes dans les restaurants) n'a rien à voir avec ce que nous avons vu voir, sentir et goûter !!

Brochette de rognons et autres abats.

Poulpes, crevettes et écrevisses. Ici tout se termine par "on stick" pour signifier "sur le bâton". Donc brochette de poulpe se dira "Squid on stick".

Vers dignes de Koh-lanta, et serpents.

Allez, allez, on se lance ?

Gros crabes oranges avec des raviolis chinois sur la gauche.

Autres crabes frits.

Étoiles de mer (et oui !!), oursins et autres bestioles aquatiques...

Brochettes en tous genres, impossible à décrire, mais bien en tous genres, baignant dans un jus commun, passant des champignons aux morceaux de viande.

Et encore des poulpes, au milieu des rognons, vers, etc..

Et un bon bol de tripes lavées, avec une odeur bien prenante. Je vous laisse imaginer.

Autre stand, autre choix. Ici un stock de cuisses d'agneau, en veux-tu en voilà. A priori il doit s'agir d'un met prisé, car la file d'attente était impressionnante.

Et comment ça se mange ? simple, rappelez vous de la fête à la fin de chaque épisode d'Astérix et regardez le demoiselle prise à droite de Clara. Allez patron, apportez moi aussi une bonne Cervoise :)

Cette fois-ci, les brochettes semblent rassembler du Tofu, des boulettes, des légumes, champignons, etc, mais toutes cuites dans le même jus. l'odeur était appétissante, mais la règle de ne pas manger dans la rue est toujours la plus forte.

Pour le desserts, chaud les marrons chauds.
En tous cas, bien cuits, bien jolis, quasiment tous ouverts de la même façon. Et comme il faisait dans les 18 degrés, c'était de saison.

Ou alors des pommes appelées Jujube, cuites dans du sucre, à l'identique de nos pommes d'Amour sur les foires, voire même les vogues comme diront les 100% lyonnais.

Et pourquoi pas des boules styles pâtisseries en formes de potirons, ou petits animaux.

Alors tous à vos "Sticks" pour déguster les brochettes du marché.

Elle ne sont pas belles ces brochettes de poulpes à croquer sur le bâton ?

Enfin, tout cela n'était que gnognote. Il nous manquait le vrai de vrai. la nourriture de guerrier, celle qui impressionne les ennemis une fois qu'on l'a en bouche !!
Alors voici les étoiles de mer (certes déjà vu plus haut), mais aussi les serpents grillés (roulés) ou de tout leur long, à droite de ceux roulés.

Et pourquoi pas les araignées ? pas les petites !! les GROSSES !! les mygales, les tarentules... brrrr rien que de les voire sur leurs bâtons.

J'étais prêt à en acheter une pour goutter, mais on m'a fait remarquer qu'il serait dommage d'être malade le premier jour et ne pas profiter de la semaine dans sa totalité. J'ai hésité et me suis rallié à ce sage conseil.

Alors pourquoi pas un scolopendre géant ? admirez la taille de la bestiole !

Ou deux criquet géants ? hum non, le goût m'est déjà connu depuis le Mexique. Alors quoi d'autre ?

Oui ! Ca y est !! c'est ça.. j'en suis sur : les SCORPIONS !!

Regardez moi ces beaux spécimens, le dard bien levé, aiguisé pour piquer sa proie et lui injecter le mortel venin...

Ou alors cette brochette de deux spécimens ?

Je vous laisse jeter un oeil. Et vous savez quoi ? ils sont bien vivants avant d'être cuits dans l'huile bouillante... Intéressant non ?

Alors tant pis pour la règle de la rue. Je prends une brochette de scorpions et une de gros insectes style cigales.

Et comme c'est vraiment pour les guerriers, pas la peine de reculer. Même pas peur. on met dans la bouche, on sent la queue levée venir frotter le haut de la lèvre.

Heu pour info, il n'y avait même pas de chinois qui achetaient ces brochettes, alors tout le monde regardait. Warrior on est ou on n'est pas !!

Allez, c'est parti.. crousti fondant.

Et pour les gros insectes, une petite vidéo m'sieurs dames pour vous mettre l'eau à la bouche.
WELCOME TO CHINA...

Enfin le vrai WELCOME to CHINA, le voici. Alors salut à tous !!