Je n'étais pas retourné en Inde depuis les années 2004-2005, à l'époque essentiellement sur New-Delhi. Pour raison professionnelle j'ai du me rendre la semaine dernière à Mumbai (ex Bombay) et Goa, alors voici un florilège de quelques photos prises au détour du trajet.
Arrivée à Mumbai et direction l'hôtel. Je constate que les constructions sont toujours un peu approximatives dans les finitions, ce qui n'a pas changé depuis les 15 dernières années...
Coté infrastructure électrique, nous sommes encore loin des standards d'Asie, même au sein des pays émergeants de la zone.
Enfin, le long de l'autoroute ou voie rapide nous emmenant de l'aéroport à l'hôtel, il est dur de constater que les bidons ville sont encore légion et que le système de castes toujours et encore plus que jamais présent ne permet pas à celui qui naît dans la misère de sortir de la misère.
Je parierai pour dire que les castes n'ont pas été créées par les pauvres...
J'étais parti avec le Haze de Singapore et je me retrouve dans la pollution de Mumbai. Il est vrai qu'avec les 21 millions d'habitants et les industries naissantes, la pollution n'est pas encore une priorité. La priorité est de vivre du mieux possible. Alors n'en déplaise à certains lecteurs qui lieront ces quelques phrases, mais je ne vois pas de différence de comportement dans l'Inde d'il y a 15 ans et l'Inde d'aujourd'hui. J'ai l'impression de me retrouver dans une "p....... à ciel ouvert", envahie par les papiers présent de partout, les plastiques, les déchets sur le sol dans les campagnes ou en pleine ville. C'est un peu dur mais c'est en tous cas mon ressenti.
Les indiens parlent aujourd'hui de leur "Incredible India", de part son évolution ultra rapide et ses diversités culturelles, religieuses, éthnique, mais j'ai du mal à adhérer au concept, tant il y a encore des gens pauvres laissés pour compte.
Les taxis dans leur majorité sont des mini toukouks sur 3 roues, faciles à manoeuvrer et permettant de s'extirper plus facilement des bouchons.
Pour atteindre la filiale, là ou il nous aurait fallu 30 minutes dans d'autres contrées, nous avons mis 2 heures en bus. planifier son trajet est une aventure :)
Photo volée de deux étudiantes à la sortie de l'école. L'uniforme est de rigueur.
L'hôtel m'avait annoncé une superbe "sea view" lors du check-in et je me retrouve effectivement avec la vue sur mer. Impossible cependant de voir au loin, la brume naturelle ou pas cache l'horizon.
Le premier soir, avec un collègue français en provenance de Shanghai, nous sommes allés faire un tour sur le front de mer de Mumbai à proximité de la porte de la ville,construite par les anglais, permettant de matérialiser l'entrée dans la cité depuis l'océan.
Voici la vue du Taj Mahal Palace qui s'affiche comme dominant la situation en bord de mer. L'hôtel a été construit en 1903 et a plus récemment été un lieu d'attentat en 2008 avec une quinzaine de morts.
De petites embarcations permettent aux touristes de faire un tour le long du front de mer et de découvrir Mumbai différemment.
Voici la fameuse porte des Indes construite entre 1915 pour commémorer la visite du roi Georges V.
Aux alentours de la place et de la Porte, divers vendeurs d'eau, de jouets, de chips s'affairent à essayer de vendre leurs biens.
Nous profitons de notre coté "Européens" pour entrer dans l'hôtel Taj Mahal pour aller jeter un oeil aux jardins.
C'est beaucoup plus calme qu'à l'extérieur et cela ressemble certainement à l'ambiance qu'il devait y avoir du temps du colonialisme britannique.
Le lendemain soir après une journée bien chargée, je rentre à l'hôtel en taxi. Les rues sont toujours remplies de monde dans cette ville qui comme NYC ne doit jamais dormir :)
Les bus sont bondés et tous les instruments à 2 ou 4 rues sont bloqués dans les bouchons infernaux. Une seule option : prendre son mal en patience. Alors Zen attitude oblige.
Après deux jours sur Mumbai, embarquement pour la ville de Goa en bordure de l'océan. Direction l'aéroport domestique pour un vol d'environ une heure. Nous allons ensuite visiter une de nos usines avant de reprendre un bus pour nous acheminer jusqu'à notre hôtel. Il nous faudra bien encore deux heures pour parcourir une distance que nous mettrons 20 minutes à parcourir lors de notre départ deux jours plus tard à 4h du matin.
Et les embouteillages viennent de tous phénomènes : Les mobylettes qui doublent n'importe ou, les piétons à moitié sur la route, les camions peinant dans les côtes, les difficultés pour les bus à se croiser dans les rues trop étroites, mais aussi les vaches qui errent sur l'asphalte (quand il est d'aplomb). Et oui, souvenez vous qu'aux Indes, la vache est sacrée et il est impossible de la toucher ou de la brusquer.
En voici une, prise du bus, se promenant et allant même jusqu'à côtoyer les touristes prenant leur dîner en bordure de route.
Arrivée à l'hôtel pour le dîner avec une vue au loin de la côte et la plage.
Le lendemain, le ciel est dégagé et petite séances photos entre deux pauses.
Goa est un ancien port Portugais. Il reste des vestiges de fortification tout le long de la côte. L'endroit est certes sympa, mais encore une fois, il m'est difficile d'occulter la misère avoisinante et de profiter sereinement de l'endroit. Et dire que dans les années 70, la région était le fief des Hippies ; Goa était l'équivalent de notre Ibiza !!
Le départ a sonné avec un lever à 3:30 du mat sur Goa pour une arrivée à 21:00 sur Singapour. Une longue journée en perspective...
Coté aéroport, la sécurité est ultra renforcée en Inde et nous seront plus d'une fois contrôlés, recontrolés. Au final c'est tant mieux !
Ici, il ne faut pas se tromper de file. l'une est pour les hommes et l'autre pour les femmes pour la fouille au corps :)
Descente sur Mumbai en mode tarmac, avant de prendre un bus pour sortir de l'aéroport, puis rentrer à nouveau dans l'aéroport international. Notre vol s'annonce dans quelques heures.
Dans tes commentaires on ressent bien que tu es mitigé sur tes sentiments pour ces différentes villes! La misère semble encore bien ancrée et difficile à éradiquer....
RépondreSupprimerComme je comprends votre angoisse de vous rendre dans ce pays où règne une telle misère.
RépondreSupprimerEt ce n'est pas demain la veille qu'il y aura une amélioration.
ILO
Tu m'avais déjà décrit ton malaise dans ce pays lors de ton précédent voyage et je vois que rien n'a changé. La pauvreté, la misère de partout ! Goa a dû te paraître plus organisé et tu as pu voir l'horizon et le ciel sans pollution ! Les bidonvilles m'ont rappelé un certain voyage ! MAM
RépondreSupprimerMerci pour ce reportage . ceci me conforte dans mon sentiment de révolte quand des connaissances me disent aller en Inde pour voir de l'authentique .C'est du voyeurisme sous couvert de tourisme exotique .Pas demain le veille leur sortie du club des Brics!!
RépondreSupprimerJ'ai oublié de te dire : bravo et merci de continuer à alimenter ton blog .
RépondreSupprimerTon Dad du 74