dimanche 26 octobre 2014

Beijing - Pollution quand tu nous tiens

Allez, abordons une bonne fois pour toute le sujet de la pollution comme cela nous n'y reviendrons pas.
Oui, Beijing est une ville polluée, bien au delà de Shanghai. La malheur est que les habitants s'y habituent et vivent avec.

L'indice de présence de particules est monté au plus haut à 405 durant notre séjour. Comme précisé dans l'article précédent, lorsque l'indice passe la barre des 50-75 en France, nous passons en mode pollution critique et les vitesses sont réduites sur les autoroutes ou rocades. Alors à 405psi, vous pensez !! on serait calfeutrés avec interdiction de sortir.
Ici le mal agit et je dois avouer que nous n'avons pas vraiment ressenti de désagrément au niveau de la respiration. Ni même un mal de tête. On doit vraiment s'y habituer !!

Cependant, lorsque la barre des 600 est franchie, les aéroports sont fermés et les vols détournés vers d'autres villes.

9h du matin, vue de la chambre de l'hôtel. Il y a au loin d'autres bâtiments que l'on aperçoit pas. Ce n'est pas de la brume, ni du brouillard, mais bel et bien de la pollution. Ça fait peur..

Autre prise dans la journée, et même combat. la vision est altérée à partir de quelques centaines de mètres.

Nous avons pris en photo la cité interdite depuis la colline du charbon. On pourrait croire à la levée de la brume vers les 7 heures du matin. Mais il n'en est rien, il s'agit toujours de cette échappe qui pèse sur les pékinois.. brrr froid dans le dos.

A titre d'exemple, j'ai trouvé cette photo sur le net, prise à peu près du même endroit lorsqu'il n'y a pas de pollution laissant les rayons du soleil pénétrer la couche dense de particules toxiques...
flagrant non ?

Lors de notre décollage pour le retour, étrange sensation de quitter ce nuage pesant. Impossible de voir le terminal une fois envolés.

On devine le soleil au loin, ayant du mal à percer la couche de grisaille.

Quelques centaines de mètres plus haut, le soleil se fait rond. Non pas que nous soyons plus près ce qui n'est pas possible, mais simplement parce que l'air n'y est plus pollué.

Allez, c'est promis, nous ne parlerons plus de la pollution car ce n'est vraiment pas ce qu'il faut retenir de notre expédition pékinoise.

3 commentaires:

  1. Mais quelle horreur de vivre là dedans! C'est vraiment impressionnant une telle épaisseur de pollution, presque ça gêne la respiration rien qu'en regardant tes photos

    RépondreSupprimer
  2. OUPS !
    Malgré ce désagrément, cela a permis d'avoir une bonne leçon de sciences naturelles.
    En effet il faut tourner la page. N'en parlons plus.
    ILO

    RépondreSupprimer
  3. Mais quelle horreur, ça m'oppresse rien qu'en regardant les photos….

    RépondreSupprimer