mardi 10 mars 2015

Cambodia - Sortie sur le Mékong

Nous aurions pu relier Siem Reap à Phnom Penh par la voie maritime au travers des lacs et fleuves et ceci d'un seul trait, mais le temps de parcours aurait été bien plus long qu'en avion. Trêve de plaisanterie, le trajet est officiel est souvent emprunté en saison sèche ou humide.

Notre sortie sur le Mékong avait pour but d'admirer le coucher de soleil sur la ville. Le ciel n'ayant pas été avec nous ce jour là, nous ne verrons pas le soleil se glisser derrière les édifices. Cela ne fait rien, car nous aurons effectué une sortie sur ce fleuve mythique de part son nom : le Mékong. 

Notre guide nous emmène jusqu'à l'embarcadère ou notre bateau nous attend. A votre avis, duquel s'agit-il ?

Et non ce n'est pas celui de gauche, mais le petit de droite, celui qui est juste derrière le parasol sur la photo du dessus. En même temps on s'en fiche car la sortie n'est rien que pour nous !

Les famille effectuant les sorties en bateau cultivent directement leurs légumes sur les berges du fleuves à priori riches en alluvions. Une bonne option pour permettre de nourrir sa tribu à moindre coût.

Il existe des restaurants sur le bord de la rive, spécialisés en fruits de mer et poissons. A priori le fleuve monte jusqu'à la hauteur des pieds de la terrasse pendant la saison des pluies.

Des appartements donnent sur le fleuve et il va s'en dire qu'il s'agit de résidences privilégiées en raison également de leur proximité avec le palais présidentiel.

Pour nous c'est rafraîchissements en terrasse :)
C'est parti pour une heure trente de croisière.

Nous croisons quelques militaires en manoeuvre ou tout simplement de sortie.

Et constatons un nombre impressionnant de dragueuses. Le business du sable est florissant avec un acheteur privilégié qui est plus au sud : Singapour.
Singapour, toujours en quête de s'étendre sur la mer pour gagner doucement mais sûrement quelques hectares sur l'eau.

Coté dragueuse, nous aurons vu de tout, même certaines en mode artisanal avec une ancienne grue posée sur un plateau flottant, amarré via des chaînes sur ses flancs. Il y avait encore les chenilles.

Puis nous côtoyons vite l'envers du décors du Mékong, avec le village ou plutôt les villages de pêcheurs. Le village n'est pas constitué de maisons, mais de barques sur lesquelles toute la famille vit.

Le père partant à la pêche, toute la famille suit.

Les conditions sont encore une fois précaires. Imaginez en période de pluie avec pour unique toit, le morceau de tôle en forme de demi cercle.

Et pourtant la richesse n'est pas loin, car elle se situe...

Juste derrière à coté du palais royal. Encore une fois les inégalités sont légion. La guide nous informe qu'un hôtel de luxe est en construction sur à droite sur la rive (je ne l'ai pas photographié) et que les propriétaires ont eu le droit d'exproprier (si l'on peut dire) dans un avenir proche les pêcheurs qui ne savent plus ou aller, les barques étant leur seul outil de travail et domicile.
Pourquoi lorsque la vie n'est pas facile, tout tend à ce qu'elle soit encore plus difficile ?

Difficile d'élever ses enfants dans ces conditions.

La prière est quand à elle présente en toutes circonstances.


2 commentaires:

  1. Quelle tristesse pour ces familles, et notamment pour ces enfants qui n'ont pas un avenir bien rose :-(
    Malgré l'absence de coucher de soleil, la croisière sur le Mékong ça doit être bien, comme tu le dis tout est dans le nom mythique!

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  2. Très jolie ballade sur le Mekong mais quelle pauvreté. MAM

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