Nous voulions vraiment pouvoir nous rendre dans des zones de l'île qui ne sont pas touristiques, pour imaginer ce qu'est la vie en Indonésie, loin des complexes hôteliers ou le prix d'une chambre rivalise avec le salaire mensuel d'un indonésien.
Nous avons donc réservé un taxi et sommes partis pour 4 heures de balade. Impossible de louer des voitures, ceci n'est pas autorisé. Et il faut bien faire marcher le business local. Après tout, c'est aussi bien.
Au programme, visite d'un village de pêcheurs puis la plus grande ville de l'île.. (à suivre).
La mer est assez sombre, car elle se situe dans une zone ou il y a peu de profondeur et ou la marée est assez active.
Les baraques sont toutes posées sur pilotis afin de pouvoir gérer les flux et reflux de la marée. Vu les types de constructions, il y à fort à parier que les réparations doivent être quotidiennes.Quelques constructions isolées avant d'arriver au village.
Nous avons croisé un nombre impressionnant de scooters et petites motos qui sont le principal moyen de transport en Indonésie. C'est à priori aussi le seul moyen de transport qu'il est possible de s'acheter à crédit.
N'oublions pas que l'Indonésie du haut de ses 280 millions d'habitants (n'allez pas voir sur Wikipédia car je me suis sûrement trompé. Il est 0:55 et je me dépêche ce dernier post avant de filer me coucher pour un départ à Tokyo demain matin assez tôt !!) que l'Indonésie est le plus grand pays Musulman au monde.
Une photo devant une mosquée de quartier s'imposait donc bien évidemment.
Nous voici enfin arrivés à destination. La mer s'est retirée, et l'on constate tout de suite les conditions de vie des pêcheurs et la grande précarité. Difficile de ne pas être insensible.
Une famille assise devant chez elle nous a chaleureusement fait signe lors de notre passage. Nous avons de notre coté, ne parlant pas la même langue, demandé bien sur si nous pouvions faire quelques photos. Pas de soucis pour eux.
La cabane ou les filets sont réparés puis séchés avant le départ vers 3-4h du matin. Il faut que les pêcheurs soient ensuite rentrés tôt au lever du jour pour aller porter leur pêche à la ville la plus proche. Et ce n'est pas une mince affaire.
Comme cité plus haut, ces personnes vivent dans un niveau de précarité avancé et l'on imagine bien la difficulté lors de chaleurs, pluies torrentielles, attaques de moustiques, etc...Le chauffeur nous a indiqué qu'il y avait 2 hôpitaux sur l'île et que dans la plupart des cas, peu de personnes y arrivent en situation d'être guéris, tellement il est difficile de pouvoir y accéder, surtout lorsque l'on a pas de moyen de transports... difficile vie que nous avons découvert ici.
Coté embarcations, tout en bois, tout en bois...
Certains profitent de la marée basse pour écoper l'eau qui a du s'infiltrer durant la journée. Quand la vie est dure, il faut croire qu'elle est dure jusqu'au bout.. Un brin injuste
Il y a encore quelques années, le déplacement se faisait à la rame, mais afin de conserver ces activités, le gouvernement a donné à chaque pêcheur un moteur pour remplacer la force manuelle.
Rien à voir avec un moteur flambant neuf de 200 CV emportant tout sur son passage.
Ici les moteurs on l'air d'être sortis de 19ème siècle... Un brin injuste.
La marée , une fois retirée permet de marcher assez loin. Ici le zoom a été mis à fond pour prendre cette photo. Ceci permet la pêche des coquillages.
Au final, avant de repartir, nous sommes arrêtés devant les enfants de la première maison avec qui il n'était pas simple de communiquer. Ils nous ont proposé une chips au poisson je suppose que nous avons bien évidemment prise.
Nous avons regretté de ne rien avoir emporté avec nous pour leur donner.. C'est noté : nous emporterons désormais toujours quelque chose à pourvoir offrir le cas échéant.
Nous avons eu le droit à une petite pose photo..
Séquence émotion.
Le chauffeur et Coco ont aussi posé pour l'occasion.
Le contraste avec Singapour est "violent", mais ça permet aussi de relativiser nos propres conditions de vie que l'on trouve parfois difficiles....mais comme à chaque fois il ressort une grande générosité de la part de ces populations malgré leur précarité! Là encore une belle leçon de vie à retenir....
RépondreSupprimerLa photo des enfants est très belle ;-)
Encore un joli reportage!
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJe recommence, petite erreur de frappe à corriger. Je disais donc : Saisissant, émouvant mais très intéressant ! J'adore moi aussi la photo des deux mômes ! Mais aussi celle de Corine avec le chauffeur ;-)
RépondreSupprimerEn suivant ce reportage, je me voyais devant le petit écran en regardant Ushuaïa et en écoutant Nicolas Hulot.
RépondreSupprimerBien le blog !
les 74