Est-ce un hasard si des oiseaux sont en cage à l'entrée du musée du génocide ? ou est-ce pour rappeler qu'il n'y a pas que les oiseaux que les Hommes mettent en cage ? A vous de juger.
Je ne vais pas vous raconter l'histoire des Khmers Rouges, car vous trouverez bien meilleure source d'information que moi sur internet. Une chose est sûre : cela s'est passé hier.
Bon nombre d'objets et de photos étaient vraiment très durs lors de la visite et je ne les ai pas photographiées.
Voici cependant un rapide résumé, que je vous laisse lire, de ce qu'a été ce camp pendant les années la prise de Phnom Penh par les Khmers Rouges.
Les Hommes aussi se mettent en cage.
Voici quelques photos des cellules de torture dans le bâtiment dédié à cet effet. Regardez auparavant avant les consignes pour le torturé.
Ce bâtiment comporte les cellules d'emprisonnement avant le passage obligé par le stade torture. Une seule issue : tous les prisonniers étaient de toute façon exécutés, une fois leurs crimes avoués. Même les innocents avouaient tellement les moyens de tortures étaient horribles. Seuls quelques personnes ont réchappé de cet enfer, parmi les dizaines de milliers ayant côtoyé ces lieux malgré eux.
Les cellules individuelles étaient spartiates sans aucun confort. Le nuit tombée, tous les hommes et femmes étaient allongés sur le dos dans une pièce attenante avant d'être tous attachés par une énorme tige d'acier qui leur emprisonnait les pieds, tous collés les uns aux autres, sans possibilité de bouger.
Je vous laisse lire ce qu'était la torture de la potence.
Avec la dite potence et les jarres.
De la dizaine de survivants, deux hommes sont encore en vie et l'un d'entre eux a publié un livre relatant l'enfer vécu pendant ces années. Impossible de ne pas acquérir le récit pour le lire, sûrement plus tard, une fois l'émotion redescendue.
Moment très fort ayant donné aux enfants une vision différente de ce qu'ils auraient pu lire dans les livres d'histoire.
Cela s'est passé il n'y a que quelques années...
OUPS ......................
RépondreSupprimerl'horreur, et dire qu'il y a à peine 40 ans;
A la sortie le moral doit être au plus bas.
Difficile d'aller jusqu'au bout de la visite.
ILO
Les émotions ressenties dans ce lieu doivent être identiques à celles des camps de concentration; c'est terrible mais c'est bien qu'il y ai des traces pour que personne n'oublie toutes ces horreurs!
RépondreSupprimer