Notre itinéraire prévoyait la visite d'un village de pêcheurs en dehors des sentiers battus et sites touristiques connus. En route pour 45 minutes de minibus puis un peu plus d'une heure de bateau au milieu des marécages aux abords du lac.
Les routes sont tout de suite en mode "piste" avec un sol rouge foncé. On a quitté la ville. Cela ne fait aucun doute.
Une livraison de tuyaux vient de s'effectuer directement en mode "en vrac". l'acheminent de la marchandise se fera à la main. point de grue ni de chariot élévateur.
Les conducteurs de mobylettes ont quant à eux tous un masque ou foulard devant le visage en guise de filtre à poussière.
Les paysages sont d'un vert électrique. Les rizières sont présentes à perte de vue.
Les habitations sont en bordure de route qui reste le seul point de ralliement avec les divers ravitaillements.
Les paysages sont beaux, les couleurs sont belles, et la vie semble d'une zénitude à toute épreuve.
Alors que, sans tricher, en pivotant à 180°, la vie ne semble pas aussi douce. Les conditions sont vraiment précaires. ni eau courante ni électricité. Encore une fois, nos bobos de la vie quotidienne semblent tout de suite bien futiles.
Tout au long du chemin, les habitations sont rudimentaires et tout semble hors du temps.
Une station service improvisée est nécessaire au ravitaillement des deux roues motorisées. Mel Gibson aurait été dans son élément dans ce Mad Max asiatique en quête du précieux liquide au degré d'octane élevé.
Avant de rentrer dans la zone naturelle protégée par un garde barrière, nous faisons une pose et des enfants en profitent pour venir nous voir et vendre des tortues. Les enfants avaient emporté des bonbons. ils les ont tous mangé. :) Séquence partage et photos improvisées.
Nous voici arrivés au port d'embarcation. Le chenal n'est ni large ni profond et l'eau est marron à force d'être brassée.
Nous demandons à faire une pose technique avant d'embarquer mais le capitaine nous dit qu'il y a tout le confort sur les bateaux. Alors pas de soucis.
Arrivés une fois à bord, les conditions sont spartiates. Un bloc de céramique posé sur une structure en bois donnant directement dans la rivière. Pour évacuer, on se sert de l'eau dans le seau avec une grosse louche et hop le tour est joué.
Précieux et précieuses, vous abstenir :)
Allez, le moteur démarre et laisse cracher ses décibels avant le départ.
D'ailleurs il n'y a pas que les décibels qu'il crache !!
En route pour 1 heure de Pirogue ou Lancha, en tous cas un bateau à fond plat :)
Des pêcheurs sont disposés tout au long du chenal , triant on ne sait quoi sur les rives ou avec un filet entre les mains.
Certains, même dans l'eau juste avant le passage du bateau.
C'est pour en fait jeter et déployer leur filet juste après le passage de l'hélice qui doit déloger des poissons de leurs cachettes et permettre aux mailles de les emprisonner. Je peux vous garantir que nos amis pêcheur maniaient le lancer de filet avec dextérité.
Certains avaient disposés des troncs de bambous qui seront acheminés par bateau pour venir servir de plancher flottant pour les maisons en bois du lac vers lequel nous nous dirigeons.
Les tuk tuk sont garés à flanc de rivage...
Et les marchés improvisés, attendent le retour des pêcheurs pour procéder à la vente du maigre butin.
En tous cas, cela n'empêche en rien de voir les gens sourire, heureux de vivre ou de nous faire coucou lors de leur passage.
Allez moussaillons, la route est encore longue, alors direction droit devant. Ne vous inquiétez pas je ne vais pas chanter la fameuse chanson d'Hughes Auffrey.
Encore une belle immersion qui me rappelle une fois de plus l'Afrique par certains côtés ;-) c'est bien de prendre le temps avec les locaux, ils n'ont peut être pas l'habitude que les touristes le fassent!
RépondreSupprimerLes rizières ont de magnifiques couleurs vert tendre, si seulement mon gazon avait cette couleur ! Beau lancer de filet au milieu de la rivière. MAM
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