Allez, on sort un peu de la visite des temples pour vous donner quelques parfums et couleurs de Siem Reap. La ville en tant que tel n'a rien de particulier et a comme les villes d'Asie non totalement urbanisée, des manques en ce qui concerne le réseau routier, électrique, d'eau, etc.
Alors partageons plus tôt le mode de vie à le mode Siem Reap.
Le commerce devient un pan économique important et bon nombre de petites échoppes fleurissent. On vend de tout et de rien et c'est encore en mode anarchique tentant d'être organisé.
On retrouve les litres d'essence servis à la bouteille comme nous avions vu cela en Thaïlande et Indonésie. La ou la mobylette est reine, il faut trouver un moyen rapide de s'acheter 1 litre et pas plus.
Un petit creux ? une petite envie de se rassasier ? pas de problèmes !! il n'y a qu'à se retourner. Bon je ne garantis pas le calme intestinal, mais la restauration rapide de rue est encore bien présente. les jus de fruits pressés font aussi partie du décors local, mais attention, car le jus pressé est agrémenté d'un peu d'eau. Et c'est la que souvent il y a risque.
Certains ne vendent qu'une sorte de fruits.
D'autres que des brochettes de champignons.
Difficile de pouvoir s'offrir une caravane ou une remorque flambante neuve pour venir rendre ses "Jack Fruits". Les motos, mobylettes sont encore hors du temps.
Je ne sais pas vous, mais nous ne nous sommes pas laissés tenter par ses coquillages cuits, roulés dans le sel puis laissé en plein soleil. Mais ils en sont à priori friands.
Et quand on ne peut pas s'offrir un destrier mécanique, on fait sans. Et ce n'est pas un cas isolé, car nous avons vu bon nombre de cambodgiens dans cette situation.
Et quand on dispose d'un vélo, on vient vendre les quelques noix de coco que l'on a récupéré ou récolté dans la matinée. Vivre au jour le jour fait encore malheureusement parti de la vie.
Transport de poteries en mode charrette mobylette.
Ou livraison express des oeufs en plein soleil sur le porte bagages. Y aura-t-il de la casse à l'arrivée ?
Plus facile de se garer lorsque l'on est équipé d'un deux roues :). Sachez tout de même que vous arrivez, donner votre mobylette à une personne qui la gare et la surveille moyennant un coût minimum. Encore un petit boulot qui permettra d'arrondir les fins de mois.
Direction le marché pour un rapide tour d'horizon des habitudes alimentaires des cambodgiens. On trouve de tout coté légumes et fruits. Ici pas de pénurie en ce qui concerne ce qui provient de la terre.
Certains sont si fatigués qu'ils dorment au milieu de leur étalage !!
Vente de riz et épices en gros conditionnement, au milieu des balais artisanaux.
Vous pensez bien que nous n'avons pas oublié le rayon viandes. Dommage que les images ne reflètent pas les odeurs, car nous avons vraiment eu du mal à supporter certaines parties. Encore une fois, les conditions d'hygiène ne sont même pas précaires. Elles sont absentes.
Sympa le petit frigo rouge dans l'angle non ?
Du coup pour éviter les bactéries, mieux vaut faire sécher la viande et les poissons. Pas sur d'essayer non plus :)
Que pensez vous de ces pieuvres séchées. impressionnant non ?
Le garagiste est également bien présent pour les petites réparations, ou vous changer les pneus.
Et l'on trouve même les décorateurs de mobylettes à l'aide de bandes adhésives coupées à volonté. Espérons que les papiers seront ramassés !
Siem Reap est encore une petite ville en voie de développement. Du coup les moyens pour construire les bâtiments sont encore vraiment rudimentaires.
Dès que l'on sort du centre ville, bon nombre de rues adjacentes aux artères principales sont encore en terre ou sable. Lors de la saison des pluie, facile d'imaginer le chaos.
Au moins dans ces pays, on a la fibre pour l'optimisation.
Et à défaut de passer des nuits bien longues ou l'on peut se coucher dans un lit bien moelleux avec une couette douillette, on s'arrange pour sortir son hamac n'importe ou pour une petite sieste improvisée.
De notre coté, nous sommes venus quasiment tous les soirs à Siem Reap pour dîner. Voici une idée d'un repas Khmer. Riz au jasmin vapeur, soupe de légumes, poulet ou pouces de bambous, Curry aux crevettes et riz cantonais.
Ok ok, j'ai oublié de citer les Mojitos. Normal, l'eau n'est pas recommandée :)
Allez, bon ap'
Encore très rudimentaire en effet, mais c'est ce qui fait son folklore!! J'aime bien tes présentations couleur locale, on arrive presque à s'immerger même sans les odeurs : ce qui n'est pas forcément dommage pour l'étal de viande mais qui l'est pour votre repas au resto ;-)
RépondreSupprimerEt si on montait un Mac Do ?
RépondreSupprimerCe serait peut être insipide à leur goût . Bravo pour le reportage gastronomique . Trop fort le cameraman : on a sans peine pu imaginer les odeurs .
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