lundi 28 octobre 2013

Tioman Island - Départ sur un Bombardier Dash 7 !

Nous voila de retour pour une escapade sur l'île de Tioman. Nous avons eu nos deuxièmes visiteurs avec Noëlle, Sophie, Marianne et Olivier. Pour ceux qui ne le sauraient pas, Noëlle, Didier et les enfants ont été nos compagnons de route durant notre séjour au Mexique !!

L'île de Tioman se situe à l'est de la Malaisie. c'est une île encore préservée ou à priori il n'y a que plages et jungle. Elle mesure environ 20 kms sur 10 kms. Elle est très connue des plongeurs pour ses superbes spots de plongée en bouteille et snoarkling. Nous vous tiendrons informé de cela, faites nous confiance.

De nouveau un petit clin d'oeil sur l'aéroport de Changi ou tout est vraiment nickel !!

Après m'être renseigné, notre avion est un Bombardier Dash 7. La compagnie aérienne Berjaya Air possède 3 de ces aéroplanes, construits entre 1975 et 1980. Le notre a donc de grandes chances d'avoir 30 ans !! Vous verrez, il les avait bien :)

Mention spéciale pour Gé à qui cela rappelle l'Afrique : encore une fois top de monter sur le tarmac par les escaliers arrière. j'adore, avec l'odeur du kérosène à portée des narines... 

Du coup vu la couleur de l'avion et son âge, je fais comme le pilote et inspecte rapidement les organes vitaux

L'avion possède environ 48 places et nous devions être au maximum 20 voyageurs dont nous 8 !!! Pas de quoi se bousculer sur les sièges.

Corine me fait remarquer la tablette tenue au siège avant par un bon vieux scotch. Même si elle ne pourra pas déguster son mini pain au lait aux raisins et sa bouteille d'eau ; qui nous seront servis plus tard ; elle n'aura pas à tenir la tablette relevée tout le trajet.

Du coup après un rapide tour d'horizon, l'ensemble des sièges semble avoir vu passer des centaines de milliers de passagers..

Alors comme par précaution, je jette un dernier coup d'oeil au train d'atterrissage, là, à quelques centimètres de mon hublot.

Un crachotement dans les enceintes doit indiquer au "Cabin Crew" que nous allons décoller. Plein gaz, et c'est parti. Etrange impression partagée que l'avion va partir en morceaux à l'arrivée des sourdes vibrations.
Mais comme d'habitude sur ces appareils turbopropulsés, l'accélération est importante et le temps de décollage super réduit.

Le capitaine tire sur le manche et nous décollons avec une forte ascension verticale.
Un check sur la roue pour être sur qu'elle se rentre bien.. 

Bingo.... et c'est parti pour 45 minutes de vols direction le nord est.

Au bout de moins d'une minute, sûrement à force de tirer sur les moteurs, une fumée, ou plutôt vapeur sort du plafond entre les interstices reliant le plastique à la carlingue. On a l'impression qu'il y a le feu à bord, alors qu'en fait je pense que se sont les condensateurs de clim qui sont mis à rude épreuve. A moins que cela ne soit autre chose !!
On se regarde tous, et sans faire le signe de croix, on se dit que c'est normal, les deux hôtesses ne manifestant pas de signes d'inquiétude... !!

Pour avoir vécu pas mal de situations dans les avions (pare brise cassé, trou d'air avec plateaux collés au plafond, chutes à répétitions, slalom entre les nuages électriques, etc..) je n'avais jamais vu cela...

Clara écrit rapidement ses derniers messages au cas ou l'on n'ait plus jamais l'occasion de le faire...

Je vous rassure au bout de quelques minutes les fumées ont disparues et nous avons pu profiter du paysage à l'altitude de croisière. Nous quittons la Malaisie direction l'est pour Tioman.

Nous passons sur un grand nombres d'îles petites et moyennes. Toutes semblent assez paradisiaques avec des grandes étendues de sable beige ou blanc. La couleur de l'eau laisse présager une bonne semaine en perspective.

A l'approche de l'arrivée, vous aurez compris que je vérifie que le train d'atterrissage descende bien pour éviter un atterrissage sur le ventre comme dans les bons vieux films à suspens.

L'île culmine à environ 750 mètres et nous comprenons vite que le pilote va devoir se poser dans un mouchoir de poche car les montagnes se jettent toutes rapidement dans l'eau.

Mais le spectacle sous nos yeux nous captive à l'idée de pouvoir bientôt prendre possession de ces eaux turquoises et cristallines... 

Enfin difficile de savoir tout de même comment se poser dans cet environnement montagneux.

La piste arrive plus vite que prévu, et l'avion semble se jeter au sol comme pour l'agripper..

Après avoir sorti les aérofreins et être debout sur les freins des roues, l'avion fait demi tour pour nous amener devant la zone de désembarquement.
Encore une fois, tout le monde sort sur la piste à la mode brousse. Trop classe.

Le tracteur de bagages vient décharger nos sacs pendant que nous passons sommairement l'immigration en nous affranchissant d'une taxe pour la préservation de l'environnement de l'île. C'est une bonne chose.

La navette pour l'hôtel nous attend et nous embarque pour notre port d'attache. Pas de carrosserie, juste quelques sièges en plastiques, style salle d'attente. Vu la chaleur, pas besoin de climatisation :)

Clara et Marianne semblent ravies de ce mode de transport style safari.

Suite au prochain épisode..

4 commentaires:

  1. Merci pour le clin d'oeil! C'est vrai que ça projette loin en arrière....j'en ai fait aussi des trajets en avion, mais je n'avais encore jamais vu de la "fumée" sortir des aérations, ça doit être un peu flippant quand même...pour un voyage en Egypte on avait de la condensation sur les hublots, pas forcément rassurant non plus, mais avec la fumée on atteint quand même des sommets!!! Cela dit l'île où vous allez à l'air de valoir le détour, surtout s'il y a de beaux spots de plongée ;-) il va falloir que l'on vienne longtemps si on veut tout faire!!!
    En tout cas vivement la suite du reportage

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  2. On va suivre pour voir à quoi ça ressemble de plus près, ça pourrait bien être une de nos prochaines destinations.

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  3. Ouais bof ! En bateau alors !
    Stéphanie

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  4. Tu as vu le film "Air America" ? Si oui ça a du te rappeller certaines péripéties. Si non pas la peine d'aller le voir : vous êtiez en plein dedans.
    Vous êtes quand même un peu téméraires à mon goût .
    Les 74 toujours sur le plancher des vaches.

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